Surbooking aérien: Droit des passagers d’Air Canada expliqués
Le surbooking, une pratique courante dans l’industrie aérienne, peut occasionnellement chambouler les plans de certains passagers.
Lorsque l’affichage du tableau des départs révèle un surbooking sur un vol d’Air Canada, l’inquiétude s’empare de certains voyageurs confrontés à un refus d’embarquement. Malgré la rareté de ces situations, les conséquences peuvent peser lourdement dans la balance de l’expérience voyageur. Imaginez-vous en route pour un séjour planifié avec soin, chaque minute comptant dans un agenda serré. Subitement, vous vous retrouvez ancré au sol, victime d’un excès de réservations.
Pour certains, cela signifie la perte cruelle d’une nuit dans un hôtel méticuleusement choisi, où chaque détail de confort avait été anticipé. Pour d’autres, c’est manquer un rendez-vous capital, comme un entretien d’embauche qui pourrait changer le cours d’une carrière, ou une réunion qui ne tolère aucun retard.
Une éventuelle possibilité d’indemnisation
Air Canada, consciente des désagréments occasionnés, propose des compensations, certes, mais peuvent-elles vraiment équilibrer la balance du désagrément subi ? Entre bons de voyage et arrangements de dernière minute, la solution reste parfois en deçà des attentes des passagers.
Selon la législation canadienne, les voyageurs refusés à l’embarquement ou expulsés de leur vol en raison d’un surbooking ne sont pas délaissés. La loi assure qu’ils ont droit à une indemnisation.
Le montant de la compensation est déterminé en fonction du retard à l’arrivée à la destination finale :
– 900 CAD pour un retard inférieur à six heures ;
– 1 800 CAD si le retard est compris entre six et neuf heures ;
– 2 400 CAD pour un retard excédant neuf heures.
Ces compensations représentent bien plus qu’une aide financière pour les voyageurs touchés ; elles symbolisent aussi la détermination des autorités de régulation à défendre les droits des consommateurs dans le secteur aérien. En outre, elles encouragent les compagnies aériennes à optimiser la gestion de leurs réservations et à garantir une prise en charge juste des passagers lors de désagréments.
Pour les voyageurs concernés, il est recommandé de conserver toutes les preuves liées au vol, telles que les cartes d’embarquement et les correspondances avec la compagnie, car elles peuvent être requises lors du processus de réclamation.
Eligible à une indemnisation ? Envoyez votre plainte au service relation clientèle de la compagnie canadienne, en remplissant un formulaire en ligne.
Protection des passagers : Au-delà du Canada, l’Europe aussi assure vos droits
La protection des passagers aériens ne se limite pas aux frontières canadiennes ; l’Europe propose également des mesures robustes pour sauvegarder les droits des voyageurs. Notamment, le règlement EU261 de l’Union européenne est un dispositif législatif clé qui garantit une compensation financière en cas de retards importants, d’annulations ou de refus d’embarquement dû à un surbooking.
Tout comme au Canada, où les voyageurs peuvent recevoir jusqu’à 2 400 CAD en fonction de la durée du retard, le règlement EU261 établit que les passagers peuvent être indemnisés jusqu’à 600 euros, basé sur la distance parcourue par le vol et le temps de retard accumulé.
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