Découvrez quand les retards de vols KLM donnent droit à l’indemnisation
Vous avez acheté un billet d’avion chez KLM pour partir en voyage et lorsque vous arrivez à l’aéroport, vous êtes surpris que votre vol ait été annulé ou retardé pour diverses raisons. Ne vous contentez pas et ne vous démoralisez pas car vous pouvez prétendre à une indemnisation.
Un changement d’heure lors d’un voyage peut modifier les plans de nombreux passagers, voire leur faire manquer un deuxième vol. La bonne nouvelle est que si l’incident est imputable à la compagnie aérienne, le passager sera éligible à une indemnisation, comme le prévoit la réglementation européenne EU261.
Remboursement de billet
Effectivement, un remboursement total du billet est envisageable si un vol subit un retard de cinq heures ou plus et que le passager opte pour ne pas effectuer le voyage. Dans ce cas, il est en droit d’obtenir le remboursement intégral du prix du billet sous sept jours.
De plus, le cas échéant, le passager aura droit à un vol retour vers le point de départ d’origine dans les plus brefs délais.
Le remboursement peut être effectué en espèces, par virement bancaire, par chèque ou en bons de voyage ou autres services, sous réserve de l’accord préalable et écrit du passager.
Un vol retardé ouvre droit à une indemnisation
De même, il est important de rappeler qu’en optant pour un remboursement ou en prenant un vol de substitution, le passager de KLM aura droit à une indemnisation supplémentaire.
Le montant à recevoir dépend du temps de retard enregistré à l’arrivée du vol et de la distance jusqu’à la destination.
Itinéraire |
Indemnité |
Moins de 1500 km |
250 euros |
Entre 1500 km et 3500 km |
400 euros |
Plus de 3500 km |
600 euros |
Les compagnies aériennes connaissent la loi et, en cas de retard ou d’annulation, elles vous disent qu’elles ne vous indemniseront pas car ce n’est pas de leur faute. Il s’agissait d’une « panne technique ». Cependant, cette excuse est devenue invalide suite à un arrêt de la Cour de Justice européenne qui stipule clairement : « même si le retard ou l’annulation est dû à des problèmes techniques imprévus, les compagnies aériennes doivent indemniser les passagers ».
En cas de grève des pilotes ou du PNC, les dernières décisions insistent également sur le fait que les transporteurs aériens ne peuvent se soustraire à leur responsabilité et doivent indemniser les voyageurs touchés par les conséquences d’une grève légale.
Si le retard d’avion est engendré par un cas de force majeure ?
Les compagnies aériennes dont KLM justifient fréquemment les retards de vol en invoquant la force majeure, ce qui les exempterait du paiement d’une indemnisation financière aux passagers concernés. Savoir si l’opérateur aérien est véritablement responsable de l’incident est essentiel pour déterminer les droits des passagers.
Les circonstances extraordinaires sont toutes les situations imprévisibles ou prévisibles mais inévitables par la compagnie chargée du vol. Exemples :
- Intempéries et autres problèmes météorologiques pouvant affecter la sécurité du vol ou entraîner la fermeture de l’aéroport de départ ou d’arrivée.
- Éruptions volcaniques qui répandent des cendres dans la zone du trafic aérien.
- Collision avec des oiseaux ou d’autres objets pouvant causer des dommages à l’avion et nécessiter une inspection ou une réparation.
- Problèmes médicaux pendant le vol nécessitant un déroutement ou un atterrissage d’urgence.
- Problèmes à l’aéroport. Par exemple, des problèmes énergétiques ou des incidents sur la piste de décollage.
À ajouter: La CJUE détermine qu’une compagnie aérienne n’est pas tenue de payer une indemnisation si elle peut prouver que cela est dû à des « circonstances extraordinaires ».
De plus, le passager ne peut être indemnisé pour le retard de son vol s’il ne s’est pas présenté à l’embarquement.
Vous êtes éligible à une indemnisation, et maintenant ?
Le processus de dépôt d’une réclamation d’indemnisation est complexe, notamment en raison de l’entêtement des compagnies aériennes qui rendent la procédure très difficile pour les passagers. On peut comprendre leur position, car elles ne souhaitent pas subir de pertes financières.
Cependant, pour le passager, il s’agit d’un droit qu’il doit défendre jusqu’au bout.
Heureusement, l’existence de services tiers, fournis par des juristes qui saisissent l’ampleur des préjudices subis, aide les victimes à faire valoir leurs droits. Ces experts sont prêts à vous représenter et à récupérer ce qui vous revient de droit.
Ils sont fermement convaincus que chacun devrait avoir accès à une représentation juridique de haute qualité, quelle que soit sa situation financière. Pour rendre cela possible, ils fonctionnent sur la base d’honoraires conditionnels : ils déduisent leurs honoraires directement de l’indemnité obtenue, à hauteur de 30% TTC de la somme globale.