Vol surbooké avec Turkish Airlines ? Voici ce à quoi ses passagers ont droit s’ils se voient refuser l’embarquement
Outre les retards, les annulations de vols et les incidents avec les valises, un autre problème courant qui peut se produire lors des voyages en avion avec Turkish Airlines : Le surbooking.
Ce que l’on appelle la Surréservation est l’un des problèmes les plus courants rencontrés par les passagers. Les compagnies aériennes visent à occuper autant de sièges que possible pour que le vol soit rentable en prenant en considération qu’il y’a toujours des passagers qui ne se présentent pas au vol.
Ce pourcentage des voyageurs ratant leur vol, varie selon la saison, la destination et le marché. Pour éviter de partir avec des sièges vides, les transporteurs aériens comme Turkish Airlines survendent donc le vol en fonction de l’historique de chaque itinéraire particulier.
Vol surbooké, que faire ?
Mais avec le vol en surréservation, si tout le monde se présente, certains doivent être exclus du voyage. La compagnie propose alors des privilèges pour inciter certains passagers à accepter de ne pas prendre l’avion. Il peut s’agir d’un surclassement sur le vol suivant, réservation dans un hôtel de luxe, ect.
Que se passe-t-il lorsque personne ne veut descendre du vol ? La compagnie choisit au hasard les passagers restants. Elle peut par exemple sélectionner les passagers qui se sont enregistrés en dernier.
Volontaire : la compagnie aérienne doit rembourser le billet, proposer un transport alternatif, et d’autres avantages (chèques ou bons de voyage, espèces, sièges affaires…). Cette action empêche toute réclamation ultérieure.
Non volontaire : la compagnie doit rembourser le billet, proposer un transport alternatif et une indemnisation financière.
Ceux qui se portent volontaires pour ne pas embarquer sur le vol contracté doivent savoir que cette acceptation les empêche de réclamer une indemnisation supplémentaire et ne peut être réclamée que lorsque la compagnie aérienne ne respecte pas ses obligations légales ou ce qui a été convenu.
Pour prouver le non-volontaire et pouvoir réclamer, ce qui s’est passé doit être écrit, y compris la date de l’incident. Pour ce faire, l’utilisateur peut se rendre au comptoir de la compagnie aérienne à l’aéroport ou, à défaut, ou joindre les autorités pour demander un document prouvant la surréservation.
Le passager (non volontaire) doit être indemnisé
En Europe, le surbooking est envisagé dans la réglementation aéronautique EU 261.
Si par exemple, Turkish Airlines parvient à placer le passager sur un vol qui l’emmène à la destination initiale à l’heure prévue, elle ne lui doit aucune indemnisation. En revanche, si le passager arrive trois heures plus tard, le transporteur turc doit lui payer entre 250 et 600 euros, suivant l’itinéraire du vol:
250€ attribués sur les vols courts courriers | vol < 1500 km
400€ attribués sur les vols moyens courriers | 1500 km > vol < 3500 km
600€ attribués sur les vols longs courriers | vol > 3500 km
Vous avez du mal à réclamer votre indemnisation ?
Votre réclamation auprès de votre transporteur n’a pas abouti. Devez-vous abandonner immédiatement ? Non, vous ne devez pas. Vous pouvez demander de l’aide à des experts juridiques professionnels. La procédure est totalement gratuite pour les voyageurs tant qu’ils ne reçoivent pas leur indemnité. Autrement dit, les frais de services sont perçus sur l’indemnité uniquement (30% du montant obtenu).