Les aéroports de Nice et Lyon sont enfin privatisés
Le ministère de l’économie a rendu son verdict hier pour la privatisation des aéroports de Nice et de Lyon, l’état qui va empocher au passage près de deux milliards d’euros à l’aboutissement de deux dossiers très sensibles, il a décidé de cédé ses parts dans l’aéroport niçois à un consortium composé de l’italien Atlantia qui est détenu par le groupe Benetton et de D.F. Invest de l’aéroport de Rome, Lyon étant cédé à un consortium composé de Vinci et la caisse des dépôts.
Pour DF Invest, c’est une structure très discrète mais très efficace, c’est l’un des investisseurs français en infrastructure financièrement les mieux dotés, cette filiale a été créée en 2013 pour gérer les actifs de DF provisionnés, elle est aujourd’hui une force de frappe d’une grosse vingtaine de milliards d’euros.
Dans ces privatisations, comme toujours, il y a des gagnants et il y a aussi des perdants. En réalité, le grand gagnant est l’état, tant sur le plan financier que stratégique. Sur le plan financier, entre l’aéroport de Nice qui a été vendu pour 1 Mrd € deux cents millions d’euros et l’aéroport de Lyon pour 535 millions d’euros, ce sont prés de 2 Mrd €, 1.7 précisément qui tombe dans les caisses publics. La valorisation de l’aéroport de Nice est 22 fois supérieure à son résultat brut d’exploitation, 21 fois pour celui de Lyon, donc ces opérations sont quand même juteuses.